Une étude australienne parue le 7 avril 2021 vient de le démontrer : la cigarette électronique serait la meilleure alternative au sevrage tabagique.
« Demain, j’arrête ! ». Oui, jusqu’à la prochaine cigarette… Mais cette fois, il se pourrait bien que vous ne repreniez pas.
Menée par le Dr Gary C. K. Chan, de l’Université du Queensland en Australie, une nouvelle étude sur les méthodes de sevrage tabagique indique clairement que la cigarette électronique serait la méthode la plus efficace pour arrêter de fumer durablement.
L’étude est basée sur les résultats existants de 16 méthodes différentes de comparaison de la cigarette électronique avec :
• D’une part, les traditionnels substituts à base de nicotine : patch, chewing-gum, inhalateur, spray, …
• D’autre part les outils placebo : cigarette électronique sans nicotine
Afin de ne pas fausser les résultats, seules les études menées sur des fumeurs en bonne santé ont été retenues, soit un total de 12.754 participants.
« Notre étude a démontré que la cigarette électronique est 50% plus efficace que les substituts à base nicotine pour arrêter de fumer, et plus de 100% plus efficace que les outils placebo. » indique le Dr Chan.
En effet, la cigarette électronique contenant une petite quantité de nicotine, elle permet d’atténuer en douceur les effets indésirables du sevrage. Mais c’est sans doute dans la reproduction du geste du fumeur et de l’expérience comportementale et sensorielle que réside l’efficacité de la cigarette électronique sur le long terme.
La lutte contre le tabagisme et ses 8 millions de décès prématurés par an dus à des maladies liées à ce fléau doit être une priorité absolue de santé publique mondiale. Le Dr Chan et son équipe espèrent que les politiques sauront prendre toute la mesure des résultats d’une telle étude. L’impact de la cigarette électronique à grande échelle pourrait accélérer le déclin de ce qu’ils vont jusqu’à nommer la « pandémie du tabagisme ».
Et vous, quand est-ce que vous vous vaccinez contre le tabac ?
Pour aller plus loin :
Résultats de l’étude publiés dans la revue Addictive Behaviors (en anglais)
En savoir plus sur le Dr Gary Chan (en anglais)